Rencontre avec une esthéticienne sociale en oncologie et soins palliatifs

Sortie début octobre d'un témoignage poignant, réservez votre exmplaire et recevez-le chez vous en exclusivité avant sa sortie officielle.

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Ed. Coquelicot en Hiver
editions@uncoquelicotenhiver.com
tél :+32 479/26 89 29
Site internet : http://uncoquelicotenhiver.com/


Le thème du livre :
Chaque année, environ 64 000 personnes en Belgique apprennent qu'elles ont un cancer. S'ensuit alors de longs et lourds traitements qui peuvent altérer l'image et surtout l'estime de soi.
Lorsque les traitements ne sont plus efficaces, le patient est transféré dans une unité de soins palliatifs. Même si le temps est compté, tout doit être mis en place pour le confort et la dignité du malade jusqu'au dernier souffle. Ces services sont peuplés majoritairement d’adultes et près de 80% d’entre-eux souffrent de cancers .
Face à ces constats, on comprend l'importance de l'accompagnement du patient durant et après les traitements mais aussi en fin de vie. Qui n'a pas un parent, un ami, une connaissance dont la vie bascule un jour à cause de la maladie ? Le cancer tue de manière impitoyable et on n'est jamais prêt.
Pour les accompagner dans l’acceptation de la maladie et les aider à restaurer l'image de soi, il est nécessaire d’offrir un accompagnement adapté : l'esthétique sociale. Encore méconnu en Belgique mais pourtant très répandu au Canada et en France depuis une vingtaine d’années, le métier d’esthéticienne sociale tend à se développer chez nous et a vocation à offrir des soins esthétiques aux patients convalescents, notamment pendant ou après une chimiothérapie. Ces soins s'adressent également aux patients en fin de vie et permettent un véritable lâcher-prise face à la pénible réalité.
Il s’agit bien davantage de soins de confort pour un « mieux-être » des patients que de soins esthétiques. Car, contrairement à une esthéticienne, l’esthéticienne sociale s’occupe des personnes malades, en difficulté psychologique ou sociale. En effet, ces soins s'adressent aussi aux personnes en grande précarité et aux victimes de violences ou maltraitances avec l'objectif de rétablir l'estime de soi. Enfin, l'esthéticienne sociale intervient en maison de repos et offre aux résidents un moment de bien-être, notamment par le massage.

C'est en 2009 que s'ouvre une section « esthétique sociale » en Belgique, et Cédrine fait partie des 11 premières esthéticiennes sociales belges diplômées. Quand on voit le nombre de patients qui ne cesse de croître en oncologie ou en soins palliatifs, aucun doute n'est permis sur l'urgence et l'utilité d'un tel service, car ce sont autant de vies complètement bouleversées, de familles qui souffrent, d’entourages qui sont touchés.
Au fil d’un entretien émaillé de témoignages, Cédrine raconte à Françoise son parcours personnel, les rencontres émouvantes avec les patients et les leçons de vie dans la douleur, les collaborations avec les services médicaux et la création de son association. Elle nous donne également de précieux conseils esthétiques adaptés aux traitements agressifs du cancer. Enfin, elle nous parle avec passion de son combat quotidien pour que l’esthétique sociale soit connue, se répande et soit un droit pour tous.
Un livre utile, à lire de toute urgence.